La genèse du blog. J’ai besoin de vous

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Je ne sais plus quelle idée m’a poussé à créer ce blog sur Paris.
Comme souvent, je me disais “encore une nouvelle lubie, toi qui te lances tout feu tout flamme dans une nouvelle activité et qui l’abandonne un mois plus tard”.
Et oui, je suis comme ça, passionné mais tellement curieux que le temps me manque pour aller au fond des choses, donc l’effet induit, c’est que je passe à autre chose.
Et bien, figurez vous que ce blog est une exception même si je me suis accordé une pause de quelques mois, un peu imposée par des travaux de réhabilitation immobiliers. Que voulez-vous, quand on a des enfants ….

> Paris, une mine d’or

Paris est une ville extraordinaire. C’est un musée à ciel ouvert, y flâner est tellement agréable.
Donc, au début je me suis amusé à coucher sur le papier – expression qu’il faudrait adapter à nos techniques actuelles de communication – quelques balades, histoire d’en avoir une archive pour jouer le guide conférencier quand un ami ou un proche viendrait quelques jours à la Capitale.
Je m’étais dit, les sujets vont vite manquer. Que nenni ! Je me suis rendu compte qu’un sujet en appelait un autre. La lecture d’un article sur internet me donnait l’idée d’un futur sujet. Paris, un vrai puit sans fond.

Dès le début, je m’étais fixé quand même plusieurs règles. Pas de plagia d’articles. C’est à dire pas de copier/coller.
Certes, il fallait se documenter, recouper les sources mais s’interdire de “voler” des photos, surtout sans en citer l’auteur.
Donc, me voilà parti dans Paris faire mes propres photos pour illustrer mes articles.
Avec aussi l’idée d’aller sur les lieux, de toucher la pierre, de s’imaginer être le contemporain du personnage que je j’allais décrire.

Dessin de Goubelle 3 Octobre 2011 Le journal Charente Libre

J’ai visité les cimetières, celui de Montparnasse, du Père Lachaise, celui de Montmartre.
Comme on le fait pour un proche, je me surprenais à me recueillir devant la tombe du personnage de mon futur article.
Mes recherches documentaires pour préparer cet article ne m’avaient elles pas rapprochées de cette femme ou de cet homme célèbre ? Un peu comme on tutoie accidentellement cet écrivain qui vous dédicace un livre.
Et puis, à chaque fois, une idée d’un nouvel article à écrire surgissait, là en découvrant tous les noms des célébrités qui reposaient dans ce cimetière, ici en lisant une plaque sur une rue.

Je me suis pris au jeu.
D’abord le plaisir retrouvé de l’écriture. Oui, aujourd’hui, on n’écrit plus, on surveille plutôt le correcteur d’orthographe, et encore si on prend le temps de relire nos mails.
Ecrire ces petits articles m’imposait de nombreuses relectures. Couper ses phrases, faire des enchainements, trouver des synonymes, créer un rythme. Depuis combien de temps je n’avais plus fait ça ? J’étais comme l”adolescent qui redécouvre un de ses anciens jeux au fond d’un tiroir.
J’écrivais alors plus pour moi que pour les autres, pour me montrer que j’en étais encore capable. C’était comme lorsqu’on revient dans une maison de famille où on a vécu jadis et qu’on retrouve brutalement son odeur.
Et ce travail d’écriture et de mise en forme est chronophage sans que l’on s’en rende compte mais combien passionnant. Vous êtes dans votre bulle, concentré sur votre sujet, plus rien n’existe autour de vous . Cela me rappelle les longues séances de tirages photos noir en blanc dans le labo improvisé dans la salle de bain de mes parents, avec l’agrandisseur photo installé sur la machine à laver et les bacs de produits de développement sur une planche trop petite posée sur la baignoire. Eternel insatisfait du résultat, je me surprenais à en sortir vers 2h du matin. Là c’est pareil. Peut-être un souci du travail bien fait. ” – Tiens, mais c’est quelle heure ? Il faudrait que je mange !”

Et puis tant pis si seulement deux personnes lisent mes articles. Moi, j’aurai pris tellement de plaisir à les écrire.

Mais, quelle chance nous avons avec internet ! L’accès à des données extraordinaires en un seul clic.
Les plus anciens d’entre nous ont connu les heures passées dans les bibliothèques universitaires ou autres pour dénicher l’information, les boîtes à fiches des catalogues, les recopies voire les photocopies. Quelle chance nous avons de pouvoir fouiller numériquement dans les bases de données de la BnF, Gallica. La numérisation des documents anciens, des articles de presse, des cartes est un atout extraordinaire.
Par respect pour tous ceux qui ont fait ce travail d’archivage, nous leur devons bien de soigner notre écriture.

J’ai aussi envie de crier à notre jeunesse : “Lâchez Instagram, lâchez les influenceurs et réfléchissez au temps que vous passez à visionner des débilités alors que vous passez à côté de tellement d’informations enrichissantes qui jadis n’étaient accessibles qu’à un public averti.”
Bon on arrête de jouer au vieux con.

Ecrire pour soi est certes valorisant pour soi-même mais être lu, c’est pas mal aussi, j’en conviens !
Le partage est nécessaire, ne serait ce que pour servir à quelque chose.
Mais comment diffuser le blog ?
Bien sûr il y a l’indexation des moteurs de recherche pour faire remonter les articles en tête de page, mais c’est un métier et je ne fais pas du commerce non plus. Il faut faire un travail sur les images, les légender astucieusement, travailler les mots clés dans les titres. Bien que je sois assez geek, franchement ça me saoule. Donc je me suis replié sur les groupes Facebook en créant un premier groupe “Anecdotes et Histoires de Paris”. J’y ai invité mes amis et des commentaires écrits sur des groupes similaires ont drainé de nouveaux membres.

Au fil des mois, les articles se structurent et je trouve toujours de nouveaux sujets à un tel point que chaque fois que je me promène dans Paris, j’ai l’impression de pouvoir me référer à un ancien article. J’ai un peu ma boîte à fiches sur la Capitale.

Lorsque je reprends l’écriture cette année, je récrée un nouveau groupe Facebook et je décide de republier les anciens articles au fil de l’eau.

> Et maintenant ?

Mais ce que je voudrais désormais c’est d’abord élargir le nombre de membres pour donner du corps à ce groupe et permettre aussi à chacun d’avoir à sa disposition cette fameuse boîte à fiches. Les articles et anecdotes sur Paris, c’est cool, ça ne vieillit pas, c’est recyclable à l’infini. Et puis, ça peut vous permettre de briller lorsque vous déambulerez avec des amis dans Paname.

J’ai besoin de vous. Je n’écris pas ces articles pour être remercié, c’est évident. Mais quand même. Alors invitez des amis ou des proches à devenir membre du groupe.

Ensuite, ce que j’aimerais, c’est trouver des nouveaux contributeurs. Déjà, si des sujets vous intéressent écrivez le en commentaire du groupe. Je vous promets de les traiter. Réagissez aussi sur les articles, n’hésitez pas.
Et si vous souhaitez contribuer en écrivant des articles, ce serait avec plaisir. Faîtes le moi savoir et nous trouverons un processus de travail pour enrichir le blog.
Enfin, pour ceux qui sont sur Paris, nous pourrions aussi créer des évènements (au sens de Facebook), à savoir des rencontres, des sorties.

Allez, c’est vous qui avez la main.
Merci à tous.

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